Nos conseils et avis pour ouvrir un compte bancaire en ligne en 2017

Les années passent et le nombre de publicités pour les banques en ligne ne cesse d’augmenter. Journaux, radios, télévisions, tous les supports médiatiques se font désormais les chantres de la banque en ligne. À cela, il y a plusieurs raisons. Et nous pourrions nous amuser à les détailler toutes. Toujours est-il que l’essor des banques en ligne s’inscrit dans le sens de l’histoire. Au moins de l’histoire technologique. Car, compte tenu des progrès effectués chaque jour, il va de soi que le robot, ou pire l’algorithme, tend à nous libérer un petit peu plus tous les jours de nos tâches du quotidien. Et dans ces conditions, ouvrir un compte bancaire en ligne devient un véritable jeu d’enfant.

L’avènement de la technologie bancaire.

Suivant l’angle de vision que l’on prend, on peut trouver cela carrément génial, ou vraiment flippant. En effet, d’aucuns diront que le remplacement des tâches ardues, répétitives, voire inutile est une bonne chose en vue de l’épanouissement, de la libération de l’être humain. Quand d’autres, plus alarmistes, mettront le doigt sur les énormes inconvénients, et les graves problèmes de société qu’entraînera forcément la substitution de l’homme par le robot. En effet, plus les robots prennent de place, plus ils sont efficaces, moins ils coûtent cher. Ils se révèlent donc très pratiques à plus d’un titre. Mais ils ne permettent pas malheureusement à tout un chacun de continuer à conserver son emploi et donc le pouvoir d’achat suffisant, indispensable, dans nos sociétés à l’épanouissement tant souhaité.

Quoiqu’il en soit, que l’on adopte l’un ou l’autre de ces points de vue, il est une chose certaine, c’est bien dans ce sens que nous avançons. Il ne s’agit pas d’une idéologie, ni d’un souhait, encore moins d’un espoir. Il s’agit d’une réalité. C’est le sens de l’histoire. Ceci étant dit, il serait dommageable de se mettre volontairement à l’écart de cette histoire. Continuer à opter pour une banque de réseau classique, alors que ces banques, elles aussi, optent pour les algorithmes mais le cachent encore derrière les conseillers humains (plus pour très longtemps si l’on en croit le nombre de fermeture d’agence à venir sur le territoire français, toutes banques confondues), c’est contribuer encore plus à nourrir le système financier. En quelque sorte, c’est surtout rogner sur son propre pouvoir d’achat pour privilégier, en théorie, une relation humaine avec son conseiller qui n’existe plus depuis bien longtemps, les banques faisant le maximum pour éviter l’empathie, trop coûteuse en remise sur les intérêts ou frais bancaires. Aujourd’hui un conseiller en agence n’a plus le pouvoir de décider de grand-chose. C’est l’algorithme qui décide. Le conseiller n’est plus là que pour nous annoncer des décisions prises par son ordinateur.

Ouvrir un compte bancaire en ligne, c’est plus simple à gérer et plus transparent.

Alors on se dit que, quitte à devoir subir les décisions d’un robot, autant assumer complètement la chose, payer des prestations de meilleure qualité, permettant l’autonomie complète, et réaliser des économies substantielles sur ses dépenses quotidiennes. En cela, les banques en ligne sont une véritable révolution. La qualité de service est présente, les conseillers sont joignables six jours sur sept, jusqu’à 21 ou 22 h 00 selon la banque, les prix sont cassés et la satisfaction bien plus grande. Sans oublier que le simple fait de pouvoir enfin redevenir autonome quant à la gestion de ses comptes bancaires fait forcément de nous, l’usager bancaire, un consommateur plus responsable. La banque en ligne, quelque part, c’est l’émancipation de l’assistanat d’un conseiller « je sais tout », qui nous explique comment nous devons gérer l’argent que nous gagnons. Dès lors, la question se pose; qu’ttendons-nous tous pour ouvrir un compte bancaire en ligne ?

Ensuite il convient de savoir faire la différence entre chaque établissement bancaire. Ne soyons pas dupes, chacune des banques en ligne ici présente est une filiale d’une des banques de réseau que nous connaissons très bien. Hello Bank est fille de BNP Paribas, Boursorama Banque est une filiale de la Société Générale, Monabanq et Fortuneo sont deux entreprises filiales des deux groupes du Crédit Mutuel, et BforBank appartient au crédit agricole. Il n’y a guère qu’ING Direct et qui n’appartienne pas à un groupe bancaire français. Il s’agit tout simplement d’une filiale d’un groupe bancaire néerlandais. Et dans les mois qui viennent, Orange Bank, fille de l’opérateur téléphonique Orange et du banquier assureur Groupama viendra encore enrichir l’offre de banque en ligne. Quelques mois plus tard ce sera au tour de la BPCE de mettre en ligne son nouveau bébé, pour l’instant baptisé Fidor. Et l’un comme l’autre prévoient déjà d’arriver sur le marché avec des offres complètes.

Des différences minimes.

Ces deux nouveaux acteurs devront se positionner sur le marché. Mais ils imposeront aussi forcément aux six acteurs déjà présents à adopter une ligne commerciale claire, précise, concise et permettant à chacun de mieux se retrouver dans ce maelström de nouvelles banques. Ce qui est certain, c’est que la concentration bancaire n’est pas pour tout de suite. Avec huit banques en ligne sur le marché Français, sans compter l’émergence des FinTechs nous arrivant d’horizons européens biens divers, ouvrir un compte bancaire en ligne deviendra toujours plus simple, au milieu d’une offre pléthorique de services transparents. Mais revenons à nos six pures players. Ici, vous ne trouverez pas de grandes différences entre chaque établissement. Tout au plus un écart entre différentes prestations, voire une facturation complémentaire dans un établissement, ou une éligibilité différente selon que l’on soit chez Fortuneo ou BforBank, d’un côté, ou Monabanq de l’autre.

En effet, vous constaterez que Monabanq demande une cotisation de deux euros mensuels. Mais cette cotisation de deux euros comprend non seulement le paiement de la carte bleue Visa Classic, mais aussi 40 services bancaires, dont certains sont payants ailleurs. Par exemple, la recherche d’archives, ou la transmission d’une attestation quelconque peut se révéler onéreuse (autour de 12 €) chez Fortuneo où ING Direct, alors que ces prestations ne demanderont pas de facturation supplémentaire chez Monabanq, car déjà incluses dans l’offre de services complète.

L’autre différence qui peut se révéler importante ; c’est le niveau de revenu minimum demandé par certaines banques en ligne. BforBank, par exemple, demande à ses futurs souscripteurs de gagner à minima 1 600 € par mois, quand Fortuneo demande un minimum de 1 200 € en une épargne de 5 000 €. D’un autre côté, Hello Bank ou Boursorama soumettent un droit d’entrée à 1 000 € mensuels. Au final, seule Monabanq permet à tout le monde d’ouvrir un compte bancaire en ligne, quel que soit son niveau de revenu. Et, compte tenu de la complétude de sa gamme, et des gratuités par ailleurs extrêmement intéressantes, Monabanq adopte un positionnement bien différent de ses concurrentes. Monabanq, qui est également la seule banque à facturer des commissions d’intervention, est également celle qui facture le taux de découvert autorisé le plus bas.

Mais, plutôt que de faire un long discours et de détailler absolument toutes les prestations des différentes banques en ligne, nous préférons vous laissez regarder le tableau comparatif que nous avons réalisé. Nous y avons intégré toutes les données qui nous semblaient importantes. Toutefois, il se peut que certaines informations nous aient échappé. Si vous souhaitez que nous réalisions d’autres comparatifs, sur certains points plus précis, n’hésitez pas nous laisser un commentaire. Nous reviendrons avec plaisir sur ce détail. Car rien n’est plus beau que la coopération et l’interaction entre nos différentes idées et nos différentes perceptions.

S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir, c’est le fait suivant : quelle que soit la banque en ligne que vous choisirez pour ouvrir un compte bancaire, elle sera toujours plus transparente et beaucoup moins chère que n’importe quelle banque de réseau.